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« Qu’on ait une culture de numéro 1! »

Présidente de l’association Rénovons Le Sport Français, Amélie Oudéa-Castera propose cinq voies de perfectionnement du système afin d’aller encore plus haut.

Vous êtes à la tête de l’association : « Rénovons Le Sport Français ». Ça veut dire que vous le jugez défraîchi et pas fonctionnel ?

On ne dit pas qu’il faut le révolutionner, mais il ne faut pas non plus se contenter de le réformer. « Rénovation », c’est un équilibre d’ambitions. Il y a déjà plein de choses formidables dans le sport français, et il faut rendre hommage notamment à l’action des fédérations. Mais en s’appuyant sur ces acquis, il faut aussi qu’on enclenche un mouvement suffisamment profond pour ancrer le sport dans le quotidien des Français et, sur la haute performance, franchir les derniers mètres dont le sport français a besoin.

Que manque-t-il aujourd’hui ?
Nous avons identifié cinq axes de progrès. Le premier est la modernisation de l’accompagnement des athlètes par la technologie et les data, dont les avancées considérables doivent irriguer le sport de haut niveau comme elles irriguent l’innovation dans la société. Leur apport peut aller de la prévention de la blessure à l’amélioration de la biomécanique en passant par l’analyse des biorythmes, le pilotage de la récupération des athlètes… Il y a ensuite le pendant mental de cela.