Nos recommandations

issues de notre rapport 2018

Partie 1. Une nouvelle gouvernance partagée à compétences réparties qui renforcent la concertation mais impose de répondre à des questions importantes

#1

Dès l’issue de la phase de concertation sur la nouvelle gouvernance, en juillet 2018, exprimer au niveau du comité de pilotage une vision claire de ce que cette nouvelle gouvernance permettra de faire de différent à l’avenir, tant sur le fond que sur les moyens des politiques sportives en France, y compris dans un format de type avant/après.

#2

Préciser rapidement le champ de compétences, les modalités de pilotage, de fonctionnement et de représentation de la nouvelle gouvernance quadripartite (Etat, CNOSF, collectivités territoriales et « monde économique »), pour rapidement envoyer les bons signaux et sécuriser la confiance de tous les acteurs dans la réforme.

#3

Accompagner la mise en place de la nouvelle gouvernance par une indispensable clarification du rôle des acteurs du modèle sportif français, en faisant l’exercice à la fois par acteur (Etat, collectivités territoriales, mouvement sportif, monde économique, etc.), par compartiment des politiques sportives (haut niveau dont haute performance, sport pour tous dont sport santé, sport professionnel, etc.) et par réseau (sport fédéral, pratique dite « libre »).

#4

Dans l’effort de clarification des compétences, réaffirmer la responsabilité première des collectivités publiques (Etat et collectivités territoriales) dans la promotion et l’orchestration du « sport pour tous » ; aider le CNOSF à s’affirmer comme la tête de pont de l’olympisme et du sport fédéral, contribuant avec les fédérations et les clubs au développement de la pratique ; conforter les fédérations et les structures du Grand Insep dans leur rôle d’opératrices majeures du sport de haut niveau et positionner le monde économique dans toute la palette de ses interventions en faveur du sport (sponsorship, mécénat, financement et construction des équipements, emploi, formation, reconversion, sport en entreprise, etc.).

#5

Porter un discours plus clair, à tous les niveaux, sur l’« autonomie du mouvement sportif » en développant une approche extensive de ce qu’elle implique par-delà la question des droits de vote dans une instance, et en renforçant ses leviers (plus de ressources propres, plus de compétences, un dialogue stratégique revisité avec l’Etat, etc.).