• BACHELOT Roselyne – ministre des Sports,
• FOURNEYRON Valérie – ministre des Sports,
• DURAND Pierre – champion Olympique, ancien président de la FFEquitation,
• FERNANDEZ Jérôme – champion Olympique de handball
• GIROULT Olivier – champion Olympique de handball
• GOMIS Émilie – vice-championne Olympique de basketball,
• PIRES Robert – champion du Monde de football,
• TRAINEAU Stéphane – champion du Monde et d’Europe Judo, médaillé Olympique
• CHAMBERTIN Laurent – athlète international de volleyball,
• TORRECILLAS Laurent – athlète international, candidat à la FFVolleyball,
• GRAMBLAT Alexis – candidat à la FFT en 2017, avocat en droit du sport,
• HÉNARD Nicolas – champion Olympique, candidat à la FFVoile,
• FAUQUET Claude- ex DTN de FFNatation,
• CROCHU Dominique – ex-directrice web de la FFF,
• LAMBLIN Philippe – ancien président de la FFAthlétisme,
• GRIZOT Pascal – vice-président FFGolf
• TEZENAS DU MONTCEL Magali – déléguée générale de Sporsora,
• REMOLEUR Thomas – fondateur Olbia, comité directeur FFGolf,
• BEZIER Gladys – ex directrice de la FSCF, directrice Académie Paris 2024, conseillère Ministère des Sports,
• KENNY Jean-Marie – ex-conseiller sport du Premier ministre,
• WINCKE Patrick – conseiller technique au Ministère des Sports.

En France, le sport fédère 18 millions de licenciés, rassemblés dans 180.000

associations sportives et 107 fédérations. À Rio, celles-ci ont glané 42 médailles olympiques et 28 paralympiques. Avec près de 2% du PIB, le sport français génère 36 milliards d’euros d’activité économique.

Mais le sport français, c’est aussi une seule femme présidente de fédération olympique, des instances fédérales où mixité générationnelle et diversité sont trop rares, des présidents qui se représentent après trois ou quatre mandats et des élections qui sont régulièrement l’objet d’articles de presse relatant coups bas et irrégularités.

Devant ces constats que nul ne peut ignorer et sans dénoncer un « tous pourris » qui ne reflète pas la réalité, nous, sportifs de haut niveau, décideurs politiques, bénévoles et professionnels du monde du sport, avons décidé de nous unir pour promouvoir un sport plus moderne et conquérant. Nous lançons ainsi un mouvement citoyen ouvert :  » Rénovons le sport français !

Profondément attachés au modèle fédéral, nous souhaitons la mise en place de principes de bonne gouvernance dans les fédérations et leurs organes déconcentrés : limitation à deux mandats successifs pour les présidents, parité dans les instances dirigeantes, plus large ouverture du collège électoral et instauration d’une haute autorité électorale au sein du CNOSF chargée d’assurer la sincérité des scrutins fédéraux.

Les mesures que nous proposons s’inspirent des recommandations du CNOSF dans son rapport « Mieux adapter la gouvernance des fédérations sportives » en 2012. Votées par son conseil d’administration, où siègent 43 dirigeants représentatifs des fédérations, ces mesures n’ont été que trop peu suivies.

Nous pensons impératif de moderniser le sport français et son système associatif basé sur la force du bénévolat. La licence doit prendre en compte davantage les nouvelles attentes des pratiquants, notamment en sport-loisir et sport-santé, mais aussi leurs modes de consommation différents, l’émergence des objets connectés et de l’eSport. Adapter le modèle économique des associations sportives à ces évolutions et à la diminution des financements publics guidera les réflexions au sein de « Rénovons le sport français ! ». Ce mouvement a vocation à rassembler et se veut constructif. À dix mois de l’attribution des Jeux 2024 pour lesquels Paris est candidate, nous souhaitons démontrer la vitalité et l’ouverture d’esprit du sport tricolore, tout en réfléchissant à ce que devrait être le sport de demain.

Nous invitons ainsi à nous rejoindre toutes celles et tous ceux qui souhaitent rénover le sport français, qui défendent nos valeurs et qui s’engagent à signer la charte qui nous unit et nous oblige.

Mouvement citoyen né en 2016, Rénovons Le Sport Français se constitue sous la forme d’une association loi 1901, le 18 janvier 2018, lors de son Assemblée Générale constitutive et inaugurale.

Le Premier bureau est alors composé de :

• Présidente : Amélie OUDEA-CASTERA
• Vice-président : Alexis GRAMBLAT
• Secrétaire Général : Thomas REMOLEUR
• Secrétaire Générale adjointe : Magali TEZENAS DU MONTCEL
• Trésorier : Benjamin VIARD

L’association Rénovons Le Sport Français vise 3 grands objectifs :

1. De contribuer à la rénovation et à la modernisation du sport français sur le plan de sa gouvernance, de son développement, de son ambition.

• en s’appuyant sur l’intelligence collective et l’expertise de ses membres, leurs expérimentations, et aussi sur des approches scientifiques et sociologiques du sport,
• en formulant concrètement des analyses, idées et recommandations,
• en développant des outils (baromètres, indicateurs, suggestions de types de normes, etc.) pour approfondir les diagnostics et appuyer les recommandations.

2. S’affirmer comme un espace de dialogue apolitique et citoyen, ouvert à l’ensemble des parties prenantes et personnes intéressées par les enjeux présents et futurs du sport français, la promotion de la place du sport dans notre société :

• en animant des prises de parole régulière, débats, rencontres pour favoriser leur mise en application,
• en publiant des tribunes,
• en animant différents canaux de communication.

3. D’être un interlocuteur utile auprès de l’ensemble du Mouvement et des acteurs du Sport, des pouvoirs publics, du Ministère des Sports, du CNOSF, de l’Agence Nationale du Sport, des institutions sportives, des acteurs privés et des associations, ainsi que tout groupe de travail concernant le modèle sportif français :

• en participant à tout groupe de travail concernant le modèle sportif français,
• en formulant analyses, idées et recommandations.

Ces axes stratégiques, élaborés par la nouvelle équipe élue en 2022 et présidée par Cédric Gosse, Président de la Fédération Française de Triathlon, s’inscrivent naturellement dans la continuité du rapport publié en juillet 2018 et des 35 propositions qui l’accompagnaient. Ils constituent la ligne directrice de l’action et des interventions publiques de RLSF durant le mandat qui s’ouvre, soit jusqu’aux JOP Paris 2024.

• AXE #1 : Définir et valoriser une approche consensuelle (impliquant tous les acteurs concernés) de l’apport du sport, sous toutes ses formes et à tous les niveaux, à la société, à la promotion de la personne humaine, au bien vivre collectif et au bien être individuel.
• AXE #2 : Préparer un héritage (matériel et immatériel) de JOP Paris 2024 qui constitue une véritable plus-value de cet apport.
• AXE #3 : Développer et mettre en valeur l’apport du sport aux politiques de santé publique en matière de prévention primaire (limitation des risques de maladie), secondaire (intervention au stade précoce des maladies) et tertiaire (traitement curatif des risques de complication ou d’aggravation des maladies).
• AXE #4 : Renforcer substantiellement l’apport des institutions scolaires et universitaires au développement du sport, sous toutes ses formes et à tous les niveaux de pratique.
• AXE #5 : Améliorer l’écosystème et l’économie du sport de haut niveau s’agissant de la haute performance internationale, de l’élite nationale et de l’accès à l’excellence.
• AXE #6 : Refonder les formations et qualifications de l’encadrement professionnel du sport et encourager le bénévolat.
• AXE #7 : Construire une structure indépendante, pluraliste, pluridisciplinaire et pérenne de recueil de données, d’observation de la demande sociale, d’analyses de l’adaptation de l’offre et à la demande, de valorisation des bonnes pratiques et d’aide à la décision, associant des expertises institutionnelles, citoyennes et académiques et dotée de moyens suffisants pour assurer convenablement ces missions.
• AXE #8 : Clarifier le rôle et les compétences des différents acteurs de l’écosystème du sport français.
• AXE #9 : Adapter le fonctionnement et les missions des organisations intervenant dans le champ sportif (Etat, agences, collectivités territoriales, mouvement sportif, entreprises) à l’évolution des pratiques.
• AXE #10 : Poursuivre la rénovation de l’organisation et du fonctionnement des différentes composantes du mouvement sportif (CNOSF, instances nationales et déconcentrées des fédérations, clubs, entreprises associées, ….) en matière d’autonomie, de modèle économique, de responsabilisation, d’éthique, d’égal accès des femmes et des hommes, de transparence, de gestion du sport professionnel.

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