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Objectif Héritage : Une nation sportive
 en 2024 !

Faire de la France une nation sportive
 : tel est l'objectif d'héritage des JOP Paris 2024 !

Pour nous, pour les sportifs convaincus, pratiquants parfois depuis toujours, l’objectif est une évidence, car nous sommes devenus ce que nous sommes grâce à cette pratique sportive qui nous a accompagnée toute notre vie, avec plus ou moins d’intensité, de régularité. Nous serions en effet tout autre, si nous n’avions pas pratiqué de sport ou au moins une activité physique régulière.

Et quand autour de nous une personne se met à avoir une activité physique régulière et nous en partage les bienfaits, on s’étonne de leur étonnement à se sentir mieux, plus en forme, plus épanouis, avec moins de douleurs chroniques, parfois moins de médicaments.

Aujourd’hui les bienfaits de l’activité physique régulière sur la santé sont démontrés (+ 3ans 
d’espérance de vie, + 6 ans de vie en bonne santé), une pratique adaptée est proposée à de nombreux malades ou pour dépasser des douleurs chroniques, les médecins peuvent prescrire
 une activité physique adaptée.

Pourtant près de 50% de de la population ne pratique toujours pas de sport, ne fait pas ces 30 minutes d’activité quotidienne qui permet d’être considéré comme actif physiquement et d’en recueillir tous les bienfaits santé. Mais cet argument ne suffit pas.

A RLSF, nous croyons qu’il faut montrer que le sport ce n’est pas que de l’activité physique, quelque chose qui ne fait que bouger le corps, même si cela en est la manifestation la plus évidente, et que c’est déjà beaucoup que d’avoir cette conscience corporelle et de se sentir bien dans son corps.

Pour nous, à RLSF,  faire du sport de façon régulière c’est aussi s’engager.
S’engager à respecter un pacte que l’on fait avec soi-même, de tenir même quand c’est dur, d’y revenir si on a dû s’arrêter un peu. S’engager c’est devenir acteur. Nous avons besoin de cela dans notre société qui compte de plus en plus de spectateurs et de commentateurs que de pratiquants (tous sujets confondus), plus de gens qui vont critiquer l’action des autres sans avoir essayé eux-mêmes de faire, sans s’être confronté à la difficulté de faire et de toucher du doigt toute la réalité de l’engagement, sans avoir eu le courage d’essayer même parfois.

Faire du sport place l’individu dans cette dynamique, et c’est en cela que c’est désespérant de voir des parents intimer à leur enfant d’arrêter le sport à l’entrée au collège ou au lycée car il faudrait soi-disant se concentrer sur ce qui est « important ».

Faire du sport c’est aussi expérimenter la solidarité, développer du lien social, dépasser les différences et même s’en nourrir.

Pratiquer du sport peut se faire seul mais c’est toujours appartenir d’une façon ou d’une autre à une communauté. Et dans cette communauté, nous rencontrons l’autre d’abord en partageant un effort, un sport, des règles, un jeu.

Le partage d’une épreuve physique nous ouvre à la tolérance des différences qui nous dérangent.

Enfin, faire du sport c’est se développer, grandir, apprendre. Les apprentissages réalisés dans la pratique d’un sport sont illimités. Car dans le sport, on peut mettre une intention, un objectif, planifier une action.

Il y a une volonté de progresser, de faire de mieux en mieux, de se relancer après un échec, une frustration, une blessure ; on va analyser, apprendre (un geste, une technique, une combinaison, un plan de match,…), mémoriser, se tromper, chercher à comprendre ses erreurs et ne pas les reproduire.

Souvent, nous apprenons la collaboration, la prise en compte de l’autre (coéquipier ou adversaire), l’entraide, la solidarité, l’écoute, la bienveillance, faire confiance, grâce au sport. Et la liste des bénéfices est encore très longue.

Tout cela est concret. Celui ou celle qui pratique le sport ou l’activité physique expérimente tout cela.